carrière de manager

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Carrière de manager : Tout ce que vous devez savoir !

Pour vous comme pour plus de 52% des Français, une carrière de manager revêt un intérêt certain et souvent très fort !

C’est d’ailleurs assez logique que de désirer avoir plus de responsabilités dans son travail, et comme le terme responsable correspond à une des qualités que l’on doit avoir si l’on vaut avoir une carrière de manager, beaucoup d’employés se posent la question comment devenir manager !

Il y a bien entendu différents niveaux de managements, mais tous demandent quasiment les mêmes qualités et ressources personnelles.

Seulement pour beaucoup, le poste de manager reste un peu flou, dans sa définition et dans ses implications au quotidien, ce qui est encore une fois logique, puisque tant que l’on est pas manager, on est employé et dirigé par un manager !

D’ailleurs si vous êtes ici sur ce blog, c’est avant tout pour devenir vous aussi manager et je ne peux que vous féliciter de cette envie d’avoir une carrière de manager !

Les personnes qui ont lu cet article, on aussi lu ( cliquez sur le titre ) : Futurs Directeurs : Qu’est-ce Qui Vous Retiens ? et 5 stratégies pour obtenir votre premier poste de direction

devenir manager

Les différents type de managers dans une entreprise :

Tout d’abords il faut savoir que l’on n’est considéré comme manager, que lorsque l’on est cadre et que l’on « encadre » d’autres personnes.

Certains postes comme ceux des commerciaux sont assimilés cadres, ou cadres car ils sont considérés comme travaillant en autonomie et manageant leur travail .

Je vous conseille de lire cet article dans CADREO : Au fait, c’est quoi un cadre ?

Donc tout manager est amené à encadrer des personnes, des budgets, donc des responsabilités diverses et variées.

J’en ai classé quelques un par ordre alphabétique car j’ai toujours considéré en 30 ans de carrière que tout manager est important non pas par son niveau dans l’entreprise mais dans la pratique de son management

  • Actionnaires
  • Chef d’équipe
  • Chef d’orchestre
  • Chef de plateau
  • Chef de production
  • Chef de secteur
  • Chef de service
  • Chef des ventes
  • Directeur Activités sanitaires sociales et culturelles
  • Directeur administratif
  • Directeur artistique
  • Directeur Commerce international
  • Directeur commercial
  • Directeur d’unité industrielle
  • Directeur de chantier
  • Directeur de la communication
  • Directeur de la publication
  • Directeur de production
  • Directeur des achats
  • Directeur des approvisionnements
  • Directeur des investissements
  • Directeur des ressources humaines
  • Directeur Développement des ressources humaines
  • Directeur du SAV
  • Directeur Études socio-économiques
  • Directeur financier
  • Directeur fiscalité
  • Directeur général adjoint
  • Directeur informatique
  • Directeur juridique
  • Directeur logistique
  • Directeur maintenance
  • Directeur marketing
  • Directeur Process & méthodes
  • Directeur Projets scientifiques et techniques
  • Directeur qualité
  • Directeur Recherche et Développement.
  • Directeur régionale et d’agence
  • Directeur sécurité
  • Directeur Supply-chain
  • Directeur Système, réseaux, données
  • Directeur technique
  • Président Directeur Général
  • ….

Quels statuts dans votre carrière de manager ?

Exemple

Les rôles imposés par une carrière de manager soit très variés ont peut cependant en définir certains comme majeurs et profondément impactant pour la carrière de manager et pour les personnes qu’il manage.

1-Le superviser / contrôleur :

Pour le LAROUSSE , superviser veut dire Contrôler la réalisation d’un travail accompli par d’autres 

Si un manager n’a que pour principale mission que de contrôler le travail des personnes qu’il a dans son service, on peut dire que c’est un poste d’entrée de fonction, car cela n’implique aucune vision ni aucune implication dans l’évolution de ses collaborateurs . Cette fonction de « petit chef » étaient très rependue au 19 éme et 20 éme siècle, dans un monde s’industrialisant, et qui cherchait avant tout à produire les besoins énormes d’un marché essentiellement national.

Le mode de management était alors assez directif, et jouait entre « carotte et bâton » ( lire cet article) , la participation des salariés étaient faible dans toute décision, venant du plus haut et redescendant vers la bas en cascade.

Une des missions est de guider une ou plusieurs équipes de personnes responsables d’une tâche particulière des opérations de l’entreprise.

L’échelle de valeur est alors principalement de quantifier et de s’assurer que le travail est effectué conformément aux normes et aux objectifs de l’entreprise.

Avec le temps cependant on a pu constater que cette mission, devait s’accompagner de conseils et bonnes pratiques quotidiennes prodigués à son équipe, ce que l’on peut considérer comme des actions de formation, d’encadrement, de discipline , ainsi que d’embauche , voir de licenciement.

Il est souvent lui même sous la direction d’un autre superviseur de plusieurs équipe, ou d’un direction .

C’est aussi souvent le premier poste d’une carrière de manager, car peu exigeante et ne demandant souvent qu’autorité ( voir autoritarisme ) et fermeté.

Le gestionnaire fonctionnel:

Il est souvent dans un poste de management bénéficiant d’une plus large gamme de missions, on le retrouve souvent dans des activités de productions et d’activités commerciales.

Cette fonction à l’éventail de compétences plus large, peut avoir un certain nombre de superviseurs ou de gestionnaires de premier niveau relevant de lui.

Ce qui implique qu’en plus de superviser le travail de ces personnels et de leurs équipes, le gestionnaire fonctionnel est responsable devant sa direction ou son patron de l’atteinte des objectifs en matière de productivité, de qualité, de coût et parfois ( je dirai de plus en plus) des marges et résultats financiers .

Ce manager devra partager son temps et son énergie entre des opérations d’accompagnements productifs et les questions directement liées personnels encadrés.

A cela s’ajoute un devoir de reporting et de planification, qui rend la mission bien plus étendue et intéressante que celle de supervision.

Dans une carrière de manager, on peut dire que ces postes sont déjà d’un attrait remarquable, car elles implique un pilotage plus large et des responsabilités étendues !

Les cadres supérieurs et directeurs :

En France on peut facilement donner à quelque poste que se soit, le titre de direction, pour autant qu’il implique de manager des personnels, et je trouve que ce terme ne devrait être utiliser que pour des postes demandant de la stratégie, de la vision et une implication totale sur les résultats obtenus.

Du fait de la définition « supérieure » de leurs postes, les cadres supérieurs et directeurs sont logiquement amenés à êtres responsables de plusieurs groupes de personnes, bien que ce point ne soit pas essentiel .

Ils peuvent en effet n’êtres directeurs que d’une équipe de personnes, mais ce qui différentie ces postes de management c’est qu’ils ont aussi et je dirais principalement pour mission d’avoir une vision et une ou plusieurs stratégies .

Une grande partie de leurs journées ne sera pas utilisée à surveiller, ou contrôler l’activité des membres de l’équipes ou des équipes qu’ils ont en charge, mais à collecter des données, des informations utiles à l’élaboration d’une ou plusieurs stratégies destinées dans le cadre d’une vision globale d’entreprise à atteindre des objectifs qu’ils auront négociés avec leurs équipes et leur N+1 ou direction générale !

Ils font parti des managers dont le niveau de responsabilité vis-à-vis des résultats obtenus sont les plus importants.

Ayant un champ d’action large allant du recrutement aux définitions de budgets de dépenses et de rentrées, leur action est jugée par les cadres supérieurs, les vices président ou les Présidents Directeurs Généraux auxquels ils doivent des comptes réguliers.

On leur demande aussi de contribuer fortement à la performance de leurs collaborateurs en mettant ceux-ci dans un contexte favorable d’épanouissement et de progression.

La gestion du turnover est aussi un des paramètres clés de la réussite d’un directeur. En effet il est un puissant indicateur de l’implication des personnels dans l’entreprise, et de la capacité du manager à fédérer ses équipes.

J’ai eu l’occasion en 30 ans de management de constater que dans certains groupes dans lesquels les collaborateurs dirigés par un directeurs sont nombreux ( + de 100 ) , le taux de turnover était LE chiffre clé de la réussite ou non réussite du manager, et je ne parle pas ici de directeur RH .

En fait il faut bien comprendre que le turn-over peut être un cancer dans l’entreprise .

Je vous conseille de lire cet article en cliquant sur le titre : Pourquoi le TURNOVER C’est votre faute !!

Oui le turnover ( entrées et départ d’employés ou cadres) est un chiffre clé, car il montre de bonnes et mauvaises choses qui se passent dans l’entreprise.

Parmi les mauvais indicateurs ont trouve :

  • Un recrutement mal préparé
  • Une intégration des nouvelles recrues insuffisante ou bâclée
  • La non prise en considération des besoins de collaborateurs
  • Peu ou pas de perspectives d’évolutions
  • Un management peu ou pas participatif
  • Une politique salariale inadaptée ou incomprise
  • Des perspectives d’entreprises peu ou pas claires
  • Un manque de communication entre le manager et son collaborateur
  • Un manque de formation qui empêche l’employé d’évoluer et de se projeter dans l’avenir dans son entreprise
  • Un déni des conflits
  • Une politique du copain-copain
  • Un manque d’empathie
  • Peu ou pas de communication sur les résultats de l’entreprise
  • Peu ou pas de communication sur ce que devrait être l’entreprise à moyen et long terme
  • Une absence de mangement
  • une absence de prise de décision
  • Une absence de prise de responsabilité

Parmi les bonnes choses on distingue :

  • Des collaborateurs de qualité qui trouvent des postes à plus fortes responsabilités intra ou extra-entreprise , ce qui est un bon signe parce que ces collaborateurs ont progressé et ont donc par leurs compétences contribué au développement de l’entreprise . Soyez certains qu’il faille mieux des collaborateurs qui durant leur passage chez vous sont en constante progression, mais qui finissent par partir , que des collaborateurs non compétents qui restent ( faut de trouver mieux) mais qui ne contribuent pas à l’effort de réussite.
  • Que le management a un niveau d’exigence permanent et qu’il est capable d’accepter son erreur dans le recrutement et dans son plan de formation, en se séparant de personnels qui ne sont pas adaptables aux exigences de l’entreprise.

Quoi qu’il en soit le manager est toujours directement responsable de son turnover

Les vice-présidents:

Positionnés juste sous le Directeur général ou le PDG, ils assument des super fonctions de directeurs, en fait ils sont complémentaires par leurs connaissances et compétences dans des domaines dans lesquels leur direction générale a besoin d’aide .

On les retrouve très souvent sur des compétences de ventes ou de marketing, manageant de par le fait les équipes de directions commerciales et/ou marketing. Attention on ne parle pas ici de management opérationnel mais de management stratégique.

L’étendue des compétences est large et donc les postes de vice-président se déclinent aussi sur des fonctions liées à l’informatique, les finances et l’ingénierie, la plupart des entreprises identifient le leader fonctionnel comme un vice-président relevant d’une personne ayant un titre de «C-level».

Ce sont en fait des experts dans des domaines variés chargées de travailler en collaboration étroite avec d’autres cadres supérieurs pour les former et mettre en œuvre la ou les stratégies définies pour l’entreprise ou pour le service et ensuite de s’assurer que les ressources fonctionnelles sont en adéquations avec les besoins et ce dans un cadre motivant et productif.

Le Directeur général:

Il représente dans des structures traditionnelles le chef des chefs , il est responsable des résultats de l’entreprise face aux actionnaires ou au propriétaire de l’entreprise.

il est commun de les appeler : « mini PDG », car ils agissent comme s’il étaient eux-mêmes propriétaire de l’entreprise .

C’est le garant des résultats, et celui qui doit au travers de ses équipes définir la stratégie et les moyens à mettre en place pour garantir l’atteinte des résultats .

Au final il sera celui qui donne son accord sur les investissements, les budgets de dépenses et les prévisions de bénéfices.

Il aura aussi la mission de donner à ses collaborateurs une vision claire et acceptée de ce vers quoi doit tendre l’entreprise qu’il dirige .

Son temps sera consacré à tout sauf à l’opérationnel, c’est à dire à la supervision de la stratégie, la finalisation des décisions clés ,et au coaching de son équipe de direction, il est aussi le meneur des réunions de comités de directions qu’il préside.

Les chefs de produit :

Ce sont des spécialistes et à ce titre on leur demande de se concentrer sur un ou plusieurs produits ou offres de services, ce sont ceux qui par leur action contribuent à la naissance et l’épanouissement des produits et services.

Se sont des postes qui demandent des managers capables de travailler et de faire travailler plusieurs services ensembles bien qu’ils n’en soient généralement pas directement responsables.

Travaillant avec plusieurs domaines de l’organisation ,une des qualités requises sera d’être des communicateurs hors pair.

Les chefs de projet:

C’est un poste dont le management n’est pas simple en fait, car comme le chef produit il aura des interactions avec des services qu’il ne dirige pas sauf exeption.

Une de ses missions à réussir est de faire travailler ensemble des services disparates et complémentaires qui contribueront à faire avancer les projets.

Ce qui peut s’avérer compliqué vient du fait que certains services seront appelés à collaborer sur des sujets qui sont hors de leur quotidien, et demandant de mobiliser des ressources souvent manquantes.

C’est un management qui sans cesse se renouvelle au fil des projets qui seront forcément vairés et diverses.

Une fois le projet terminé, le chef de projet se concentre sur un nouveau projet et souvent autour d’une nouvelle équipe.

Il peut aussi être déconcertant de n’avoir pas de supervision managériale directe des personnes avec qui ils passent des journées entières à travailler . Encadrer des personnes dont on n’est pas le manager n’est pas une chose si facile .

De même au fil des projets leur propre manager peut changer en fonction des besoins du dit projet.

Condensé des missions d’un manager

Tout au long de votre carrière de manager vous devrez être en capacité de réaliser les missions suivantes :

  • Embaucher et contribuer au développement de collaborateurs qualifiés pour leurs équipes.
  • Guider ( faire faire et non faire à la place de ) le travail de ou des équipes, avec pour principal objectif la mise en place de stratégies et techniques permettant d’atteindre les objectifs clés .
  • Travailler avec ses collaborateur à la création de stratégies et d’objectifs, et les défendre auprès de sa direction générale.
  • Savoir gérer les l’ensemble coûts ainsi que les budgets, et pour les managers impliqués dans des fonctions de gestion des ventes, générer des revenus niveaux de marges garantissant un niveau de rentabilité négocié avec sa direction générale.
  • Développer et encadrer des rapports de terrain avec ses équipes mais aussi avec les services connexes de l’entreprise.
  • Favoriser par son écoute et la connaissance de ses collaborateurs un environnement de travail motivant pour tous ses collègues .
  • Élaborer et suivre des rapports, suivis des KPI et partager avec ses équipes les résultats et les actions actions correctives à mener pour se réaligner avec les objectifs.
  • Contribuer à travers de ses fonctions à la l’émergence de nouvelles initiatives et d’activités contribuant à la résolution de problèmes.
  • Elaborer, discuter, négocier et savoir communiquer et partager de nouveaux objectifs, programmes, idées et projections de résultats.
  • Être celui qui soutient les membres de son équipe dans la résolution de problèmes difficiles. On doit pouvoir compter sur lui .
  • résoudre les conflits, les désaccords et les problèmes liés et aux ressources nécessaires liés à l’atteinte d’objectifs..
  • Sortir de sa tout d’ivoire, pour être le référent, qui n’hésite jamais à interagir avec les clients ou les membres de l’équipe en contact avec les clients pour mieux comprendre comment répondre aux besoins des clients.
  • Contribuer par tous les moyens mis à disposition par l’entreprise pour faire évoluer ses collaborateurs et s’assurer que chaque année ils auront progressés dans les domaines clés de leurs fonctions, mais aussi en dehors de ceux-ci s’ils en font la demande, ou en exprime indirectement le besoin .

Ce qu’il faut retenir :

Vous comprenez certainement mieux maintenant que les postes de managers sont avant tout exigeants en termes de qualités de relations humaines.
C’est pour cela que je reste persuadé que nous sommes toutes et tous quel que soit notre Age, sexe, expérience et niveau d’étude, des managers à fort potentiel.
Ce n’est pas un métier toujours facile, mais il est passionnant parce qu’il ne cesse de se renouveler au fil des années, des contextes économiques et des personnels entrants et sortant des entreprises.
En 30 ans de management, j’ai eu la chance de connaitre des périodes économiques fastes et difficiles, paradoxalement j’ai préféré celles plus compliquées car elles sont l’occasion de mutations intéressantes qui donnent un nouvel élan aux entreprises.
Pour bien manager, il faut écouter avec empathie, il faut savoir se projeter, assumer ses responsabilités et bien d’autres choses encore, mais avant tout il faut savoir ce que demande cette merveilleuse expérience qu’est celle de manager des personnes dans un but commun, réussir !

Connaitre et reconnaitre les besoins